Les Extra-Mondes
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 HP : Cours, Elias, cours ! Chapitre 1

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Quetzalcoatl Ultramarine
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Quetzalcoatl Ultramarine


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MessageSujet: HP : Cours, Elias, cours ! Chapitre 1   HP : Cours, Elias, cours ! Chapitre 1 Icon_minitimeVen 20 Juil - 0:25

Alors voilà. Je vous présente ici une fiction dans l'univers de Harry Potter, mettant en scène Elias, jeune vendeur de l'Allée des Embrumes... Un matin, il découvre... Oh, pis je vais pas tout vous raconter... Lisez plutôt par vous même !

Grand traits :
Univers : Harry Potter
Epoque : Quelques mois avant la naissance d'Harry, durant le règne du Seigneur Noir
Rating : Tout public

Cours, Elias, cours !


Chapitre 1 : Où l'on découvre Elias et sa quête.


Elias courait maintenant depuis une demi-heure. Chacun de ses pas était un peu plus difficile que le précédent, une fatigue atroce le brûlait de l’intérieur, une faim tenace lui nouait le ventre, mais pour rien au monde il ne se serait arrêté. Il savait pertinemment qu’il était maintenant hors de portée du Mangemort, mais il était si terrifié qu’il ne pouvait cesser sa course contre le temps. Il devait prévenir Nick, et ce avant le matin, sinon, les résultats seraient si terribles qu’il n’osait même pas y penser. Il continua donc de courir, la précieuse missive serrée contre le corps. Contre le cœur.
Après deux heures de course supplémentaires, il s’arrêta. Ses jambes ne pouvaient le porter. Il décida de s’abriter sous un arbre et de réfléchir.

Il avait eu de la chance. Beaucoup de chance. A son goût, trop. Cette nuit, quand cette silhouette encapuchonnée avait pénétrée dans son échoppe allée des Embrumes, il aurait dû immédiatement se douter qu’il y avait quelque chose de louche derrière ce regard fuyant, ces mains torturées… En fait, à vrai dire, il s’en était douté, mais une boutique dans l’allée des Embrumes qui refuse les clients louches, c’est une boutique vouée à la faillite. Alors, quand le type lui avait dit qu’il avait besoin de poudre de Cheminette, il s’était empressé d’aller en chercher dans l’arrière boutique. Quand il était revenu, le type était par terre, affalé dans une mare de sang. Mais pourquoi, pourquoi, à ce moment, Elias avait-il soulevé sa robe ? Pourquoi avait-il tenté de comprendre ? Pourtant, on l’avait prévenu mille fois, on lui avait rebattu les oreilles avec ce refrain : « N’essaie pas de comprendre tes clients, sinon ils tâcheront de te faire comprendre ce qu’est la douleur… ». Elias aurait dû les écouter, ces conseils… Si il n’avait pas soigné l’inconnu, il serait encore bien peinard, les pieds sur le comptoir de son magasin… Mais il avait toujours été curieux. Trop curieux pour être vendeur dans l’allée des Embrumes. Ca, il l’avait toujours su, mais il cherchait l’aventure. Maintenant qu’il l’avait l’aventure, et qu’elle murmurait à son oreille qu’il allait mourir, il se serait bien passé d’elle… Après que l’inconnu ait été assez réveillé pour parler, il lui avait confié ce paquet, en lui murmurant ces mots mystérieux à l’oreille :
« Paquet, important… Porter à Lucy Monrey… Sanguis silicium… » Puis il s’était évanoui à nouveau. C’est à ce moment que Elias avait eu la chance de sa vie, qui lui paraissait bien courte maintenant, et bien trop longue pour d’autres. Il était allé chercher une décoction de Jaix. Au moment où il refermait la porte de l’arrière boutique, un grand vacarme avait retenti dans la boutique. Il avait entendu ces cris de douleurs… Et cette horrible voix, qui résonnait encore et encore dans sa tête… Cette voix atroce, froide comme un bloc de glace… Chacun de ces mots était resté gravé dans sa tête, comme la morsure d’un démon.
« Retrouve ce paquet, je vais voir le Maître.
- Bien. »
9 mots. Et sa vie qui basculait. Heureusement, il avait installé une porte dérobée dans l’arrière boutique. Il avait emprunté celle-ci, et s’était mis à courir. Il ne savait pas où aller. Il avait bien une idée, mais… Il n’était pas sûr qu’elle soit bonne. Qu’importe. Il n’avait pas le temps d’aviser.

Sous cet arbre, maintenant, en rase campagne, il contempla le paysage. C’était peut-être la dernière fois, et il en avait conscience. La lune luisait dans le ciel. Un souffle de vent rafraîchissait cette nuit d’été. Il repensa à ce que lui avait dit lui avait dit l’inconnu avant de mourir. Lucy Monrey… Il connaissait ce nom ! Mais où l’avait-il déjà entendu ? Et cette étrange formule, Sanguis silicium… Il bascula la tête en arrière. Il n’avait pas une folle envie de mourir, mais s’il mourait à cet instant précis, la tête dans les étoiles, il n’aurait pas tellement de regrets… l n’était maintenant plus très loin de son but. Il allait chez Nick Lagrange, une vieille connaissance. A vrai dire la seule qu’il n’ait jamais eue. Les amis, partager, les copines, c’était pas son truc. La magie, les machins tarabiscotés et les bidules louches, ça ça lui plaisait. Alors Nick ne pouvait que être son ami. Il se remit en route, en marchant à grand pas. Quelque part derrière ces collines, il y avait le hameau où vivait son ami. C’était un personnage étrange, à peu près aussi taciturne que Longo. Il vivait reclus dans une grande maison, ou plutôt une grange, envahie par les livres. Il passait la majeure partie de son temps à étudier des pièces rares acquises… par des voies impénétrables. C’est comme ça qu’il avait connu Longo, en fait. Par le commerce. Puis le fil de ses pensées s’éloigna, rejoignant des terrains plus sombres.
Environ trois quarts d’heure plus tard, le petit village de Juicehouse apparut derrière un relief. Un mince sourire se dessina sur le visage aux traits tirés de Elias.
Enfin arrivé ! Il marcha une dizaine de minutes, pressant le pas, mû par l’impatience. Il songea avec délice au bon lit chaud qui l’attendait, au bacon grillé du petit déjeuner… De plus, Nick, malgré son côté solitaire, aimait partager ses inépuisables ressources en Chocogrenouilles avec ses amis. Ah, quelqu’un de bien, ce Nick. Arrivé devant la porte de l’imposante demeure, Elias agita frénétiquement l’énorme loquet. En vain. Les yeux du jeune homme se levèrent. Le soleil se levait, on était en été… Il devait être environ 7 heures et demie. Elias le savait bien, Nick se couchait tard, ou plutôt tôt, il avait l’habitude de se lever aux alentours de midi… Et ce n’était pas bon, le vieil homme avait le sommeil lourd. Il s’affalait fréquemment de sommeil au milieu de ses livres, et s’il s’était endormi dans sa bibliothèque, les chances d’entendre le battant étaient faibles. « Zut, se dit Elias, je ne vais quand même pas fracturer cette porte… » Il s’acharna encore un peu sur le malheureux battant qui n’avait rien demandé à personne, puis se décida. Il allait grimper et tenter d’entrer par une fenêtre. Comme il s’agrippait à une fenêtre, une voix derrière lui résonna comme un couperet :
« Eh bien, jeune homme, on s’essaye à l’escalade ? »

Bon ben voilà. J'espère que vous aurez pris du plaisir à la lecture ! Autre chose... C'est la première fic postée sur les Extra-Mondes !
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Quetzalcoatl Ultramarine
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Quetzalcoatl Ultramarine


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MessageSujet: Chapitre 2 !   HP : Cours, Elias, cours ! Chapitre 1 Icon_minitimeDim 22 Juil - 22:48

Alors voilà, un nouveau chapitre tout neuf ! Plus long, plus d'action... N'hésitez pas à commenter tout votre soûl... *parle devant la salle vide*


Exclamation


Non j'avais juste envie de mettre là un point d'exclamation...

Bonne lecture !

Sans même se retourner, Elias comprit que ce n’était pas une plaisanterie. Il ne savait pas qui était derrière lui, mais ça n’avait rien de rassurant. Il dit d’une voix calme et posée :
« On se calme. Je ne sais pas qui vous êtes, mais sachez que vous faites une grave erreur.
- Hahaha ! Mais voyons, laissez moi en juger d’abord ! Stupefix ! »
Elias se retourna d’un bloc. Un mince éclair rouge fendait l’air à toute vitesse vers lui. Un sourire apparut en l’espace d’un centième de seconde sur son visage. L’éclair atteignit la poitrine d’Elias, puis disparut dans un crépitement bleu. Il regarda sa poitrine, puis remonta lentement la tête. La voix inconnue s’exclama :
« Ca alors ! Je ne connais qu’une personne capable e ce genre d’exploit, et je crois bien que c’est toi ! Dans mes bras, Elias !
- Vieux forban ! On voit que tu sais recevoir !
Les deux vieux amis s’étreignirent, puis Nick clopina jusqu’à sa porte.
- Mais entre donc ! J’étais parti en forêt.
- Ah ! Je te reconnais bien ! Encore en vadrouille pour tenter de dénicher quelques simples hautement magiques !
- Non. J’avais besoin de persil pour ma salade.
- Ah. »
Un silence s’installa. Apparemment, le vieil homme avait quelque mal à ouvrir sa porte… Mais au bout d’un moment, on entendit un déclic, et ils purent enfin pénétrer dans l’enceinte de bâtiment.

Comme ils entraient, Elias détailla Nick. Il avait beaucoup vieilli, mais il avait toujours derrière ses lunettes cerclées cette étincelle de vie, propre aux fous et aux génies. Elias se demanda lequel convenait le mieux à son ami, puis se dit que les deux lui convenaient tout aussi bien… Il portait un vieux pull violet et un jean taché. Seule sa baguette, enfoncée dans un étui spécial prévu à cet effet le désignait comme un sorcier. Ses cheveux gris et sa barbichette auraient pu appartenir à n’importe quel Moldu, mais au-delà des apparences, il y avait comme une aura, une lueur qui émanait de lui, qui le plaçait au-delà du simple mortel ordinaire. On sentait en lui une certaine noblesse d’esprit.

Le hall d’entrée était gigantesque, en tout cas aux yeux d’Elias. Il s’agissait d’une grande pièce qui servait de débarras, de salle à manger quelques fois. Un nombre d’escaliers très impressionnant s’enroulaient et se déroulaient dans tous les sens, dans toutes les directions. Des portes de toutes les tailles donnaient sur des pièces sombres ou au contraire extrêmement lumineuses… Nick évoluait dans ce décor comme un poisson dans l’eau. Au milieu de ces vieilleries, il paraissait moins voûté, plus jeune. Il parcoururent quelques pièces, puis arrivèrent dans ce qui devait être une cuisine.
« Tiens, assis-toi, ordonna Nick. Je vais te faire un de ces festins ! Alors quel bon vent t’amènes ?
- Et bien justement, ça n’a rien d’un bon vent…
- Tiens donc… Même pas une babiole à me refiler ? Un petit artefact, un fétiche ?
- Ecoute, Nick, je suis sérieux ! Je suis vraiment en danger !
- En danger ? Mais tous les vendeurs de l’Allée des Embrumes sont en danger !
- Et bien moi plus que les autres ! Ecoute-moi, je vais te dire ce qui s’est passé.
- Allons-y ! Mais crois-moi, tu raconteras mieux avec une assiette bien remplie. »
Le vieil homme tendit à Elias un assiette qui regorgeait de bacon, d’œufs et de tout ce dont on peut rêver quand on n’a pas mangé depuis 48 heures. Après de chuads compliments, le jeune homme débuta on récit.
« Ce matin, un type est entré dans ma boutique... »

dOoOOoOb
dOoOOoOb

Non loin, dans la campagne, une silhouette sombrement encapuchonnée, penchée sur le sol, inspectait avec attention un arbre. Un promeneur matinal, cherchant quelques champignons, salua jovialement. D’un coup, la silhouette se redressa. Le pauvre promeneur poussa un cri, puis, voyant le bout de bois pointé sur lui, tenta de s’excuser. Une voix caverneuse sortit de l’ombre imprimée au visage par la capuche :
« Imbécile… Avada Kedavra ! »
Un long trait vert fila, enserrant entre ses griffes de mort le pauvre homme. Il s’effondra dans un soupir. Ce qui aurait dû être un sourire illumina d’une clarté malsaine la face morbide du Mangemort. Il éructa un petit rire nerveux, puis rerit son inspection.

dOoOOoOb
dOoOOoOb


« Incroyable ! Et tu dis que ce type t’a donné un paquet ! Montre-moi cela !
- Pas de bêtises, Nick ! Je te fais confiance !
- Ne t’inquiète pas. J’ai une idée, mais ce serait fou... »
Elias sortit le paquet de sa poche et le tendit au vieil homme. Il savait qu’il adorait jouer avec le feu, mais le vieil homme était digne de confiance. En tout cas, il espérait.
Avec milles précautions, Nick déballa le petit paquet. Il contenait une lettre, et un cube emballé dans du papier. Nick rapprocha encore son visage, et avec l’expression du chercheur d’or qui a enfin trouvé le filon prolifique après des années de recherches, il enleva le papier. C’était un cube noir en métal, finement ouvragé, mais comme rongé par la poussière. Des fines arabesques se dessinaient sur ses côtés, et il s’en dégageait une faible aura bleutée.
« Incroyable… murmura Nick. Sanguis silicium… Le Miroir du Vampire…
- Que dis-tu ? demanda Elias, fasciné lui aussi. »
Toujours très précautionneusement, Nick déposa le petit cube au creux de sa main.
« Suis-moi. Je vais te montrer quelque chose. »
Sa main se referma sur l’étrange artefact, et il sortit de la pièce, Elias sur ses talons.
Après avoir parcouru d’interminables corridors, Nick fit signe à Elias de s’arrêter. Ils se trouvaient dans une bibliothèque sombre, pas très grande. La poussière vola dans les maigres rayons de lumières qui arrivaient à se frayer un chemin dans ce monde de ténèbres. Nick parcourut du regard quelques étagères, puis s’arrêta devant l’une d’elle. Il ferma les yeux et récita, baguette pointée et dessinant d’étranges motifs sur le sol. Bientôt, après cinq bonnes minutes de circonvolution, ils s’arrêta, puis recula de quelques pas.
« Alohomora ! »
Dans un grincement terrible, la bibliothèque pivota, et un couloir noir apparut. Dans un murmure aussi obscur que son couloir, une rangée de torches illumina le corridor. Un vent mauvais siffla. Impressionné, Elias lâcha un petit sifflement.
« Pas mal, hein ? Tu es le premier à pouvoir admirer ça !
- Flatté ! Et tu stockes là tous les trucs que tu as acheté au marché noir ou même volé, au milieu des fioles de poison, c’est ça.
- Hahaha, tu aimes trop les clichés, Elias ! Et de toute façon, c’est toi qui m’as vendu la moitié de ce que j’entrepose là-dedans, alors…
- Grmmbl… Pas faux. Mais tu m’en as volé l’autre moitié ! »
Nick partit d’un grand éclat de rire. Puis il s’engouffra dans le tunnel sombre, Elias à sa suite.
Ils descendirent en silence dans la terre, par un escalier aussi sombre et puant que le couloir qui l’avait précédé. Au bout d’un temps, un grondement sourd se fit entendre.
« Laisse, c’est la porte qui se referme.
- Ah, répondit Elias. Ah. »
De nouveau, le silence s’installa, mais pas pour bien longtemps. Au fur et à mesure de leur avancée, Nick psalmodiait des mots sans forme en agitant sa baguette. Apparemment, songea Elias, le lieu était bien protégé. Nick avait-il tellement de choses à cacher ? Ou était-il simplement paranoïaque ? Par pure prudence, le jeune homme opta pour la deuxième solution, préférant ne pas s’encombrer de plus de soucis. Ils arrivèrent bientôt devant une porte en métal de grande taille. Nick dit en riant :
« Tu te souviens de ça ? C’était il y a une dizaine d’années, dans le journal.
- Non ! Ne me dis pas que…
- Oh, ce n’est pas de mon âge… Plus de mon âge, devrais-je dire.
- Mais comment as-tu fait ?
- Ca… C’est mon secret, et pas le moins bien gardé ! »
Elias était très impressionné. Ainsi, le petit vieillard voûté qui se tenait devant lui était un des très rares mortels à avoir réussi à entrer –et ressortir- vivant de Gringotts, et qui plus est avec une porte de coffre-fort ! C’était fou ! Le regard d’Elias s’emplit de respect, mais aussi d’une certaine crainte.

Bientôt, la porte sembla dégager une certaine clarté. Nick passait habilement son doigt dans des fentes, provoquant des déclics. On lisait sur son visage un certain amour de ce qu’il faisait, du plaisir à entendre cette petite mélodie mécanique apprise par cœur. Quand il se releva, il expliqua :
« Si tu savais le temps que j’ai mis pour comprendre le mécanisme ! Pourtant, je ne suis pas le dernier des imbéciles, mais les gobelins allient un amour de la fine ouvrage, une paranoïa sans borne et une certaine perversité…
- Et si tu oubliais quelque chose ?
Nick se retourna. Il remonta ses lunettes sur son nez et dit d’un air grave :
-Ca, p’tit gars, je préfère ne pas y penser… »
Et dans un grand craquement, la porte s’ouvrit.
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